La vigne

La trentaine d'hectares du Domaine du Valbrun pousse sur les terrains argilo-calcaires derrière les coteaux de Loire entre les communes de Parnay et Souzay-Champigny.

La richesse de la région vient d'n enchevêtrement complexe des sols et des sous-sols. Le vignoble se situe entre bois et forêts sur les terrasses alluviales et les flancs de coteaux de la « cuesta turonienne ». C’est ici que, sur la marge occidentale du Bassin Parisien, les formations sédimentaires (calcaires, marne et sables) viennent ennoyer les terrains schisto-gréseux du Massif Armoricain.

Vaste notion que celle du terroir… Chacun sa définition, chacun sa philosophie… Au Domaine du Valbrun, le terroir est d’abord appréhendé comme un ensemble d’interactions… La vigne s’inscrit dans un écosystème au sein duquel agissent les sols et sous-sols, la topographie, le climat, la faune, la flore et le vigneron. De leurs échanges résulte comme une symbiose, une mystérieuse harmonie dont certains rouages sont bien compris, et d’autres moins…

Ici, la vigne tire sa force d'un sol parfois ingrat, caillouteux, rocheux, peu nourricier. Il l’oblige à pousser et lancer ses racines au plus profond. Ce labeur contraint les lianes, concentre le jus dans le raisin. Elles creusent d’abord parmi argiles et silices, l’activité biologique y est forte, elle favorise leur traversée des horizons du sol. Ces racines sont ensuite ralenties par les calcaires crayeux du tuffeau, elles s’agrippent à cette roche blanche, elles empruntent alors ses fissures pour retrouver de bonnes réserves d’eau en profondeur. On dit des argiles qu’ils apportent fertilité, amplitude et tannins. Quant au tuffeau, il est gage d’élégance, de fraîcheur et de minéralité.

Topographie et climat jouent également un rôle essentiel en matière de terroir. Les terrasses alluviales et flancs de coteaux saumurois sont caractéristiques de ce que l’on appelle ici la douceur angevine.
Véritable enclave climatique, la région bénéficie de légers reliefs plus à l’Ouest et de l’influence méridionale Sud-Est qui viennent protéger du climat océanique humide de la côte atlantique, en y apportant ensoleillement long et pluviométrie discrète. Plus chaud, plus sec et peu contrasté, ce microclimat ouvre une fenêtre idéale pour l’expression des cépages chenin et cabernet franc.
La légère altitude, en surplomb de la Loire et la multiformité des pentes et talus complètent cette typicité climatique, garantissant un parfait ensoleillement et favorisant l’écoulement des eaux de pluies.

Sans le vigneron, le terroir est muet. A lui de le faire parler, de le mettre en valeur dans la conduite de sa vigne. Il s’agit d’observer, d’évaluer, d’accompagner la plante dans son environnement, de s’y soumettre souvent, d’intervenir parfois. Ces choses se transmettent, les spécificités du terroir saumurois ont façonné les techniques et savoir-faire locaux depuis des siècles. Elles se réinventent aussi…

À la vigne, ne sont utilisés ni désherbants, ni engrais et pesticides de synthèse. La production est fondée sur le respect du vivant et des cycles naturels, c’est un travail attentif aux interactions des écosystèmes.

Le travail d’Éric et Léo Charruau s’appuie également sur les savoir-faire locaux, protégés par le système d’appellations d’origines contrôlées. Elles forment un cadre à respecter, gage de qualité et de respect des terroirs. Au vigneron ensuite d’adapter ses pratiques aux besoins de sa vigne. C’est-à-dire laisser la terre, la plante, et les cycles lunaires et météorologiques guider ses interventions, sans formule préconçue. Gestes hérités et nouvelles pratiques expérimentées ailleurs viennent influencer le travail et les initiatives à la vigne.
Entre les rangs, hommes et femmes se relaient tout au long de l’année pour effectuer les précieux travaux de plantation, d’arrachage, de semis, de soin et de taille, de tire du bois, d’accolage, d’ébourgeonnage, d’effeuillage, etc.

La dernière étape sera de choisir le moment de la récolte. Choix difficile… L’effervescence des vendanges marquent l’accomplissement du labeur de l’année. Ensuite commence la vinification et le travail au chai, il faut transformer le fruit en vin.

La dernière étape sera de choisir le moment de la récolte. Choix difficile… L’effervescence des vendanges marquent l’accomplissement du labeur de l’année. Ensuite commence la vinification et le travail au chai, il faut transformer le fruit en vin.

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Géographie

Domaine du Valbrun
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Domaine du Valbrun

Terroir

Domaine du Valbrun
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Le travail de la vigne

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Domaine du Valbrun
Domaine du Valbrun
Domaine du Valbrun

Géographie
La trentaine d’hectares du Domaine du Valbrun pousse sur les terrains argilo-calcaires derrière les coteaux de Loire entre les communes de Parnay et Souzay-Champigny.

La richesse de la région vient d’un enchevêtrement complexe des sols et des sous-sols. Le vignoble se situe entre bois et forêts sur les terrasses alluviales et les flancs de coteaux de la « cuesta turonienne ». C’est ici que, sur la marge occidentale du Bassin Parisien, les formations sédimentaires (calcaires, marne et sables) viennent ennoyer les terrains schisto-gréseux du Massif Armoricain.

Terroir
Vaste notion que celle du terroir… Chacun sa définition, chacun sa philosophie… Au Domaine du Valbrun, le terroir est d’abord appréhendé comme un ensemble d’interactions… La vigne s’inscrit dans un écosystème au sein duquel agissent les sols et sous-sols, la topographie, le climat, la faune, la flore et le vigneron. De leurs échanges résulte comme une symbiose, une mystérieuse harmonie dont certains rouages sont bien compris, et d’autres moins…

Ici, la vigne tire sa force d’un sol parfois ingrat, caillouteux, rocheux, peu nourricier. Il l’oblige à pousser et lancer ses racines au plus profond. Ce labeur contraint les lianes, concentre le jus dans le raisin. Elles creusent d’abord parmi argiles et silices, l’activité biologique y est forte, elle favorise leur traversée des horizons du sol. Ces racines sont ensuite ralenties par les calcaires crayeux du tuffeau, elles s’agrippent à cette roche blanche où la chaleur s’accumule le jour, elles empruntent alors ses fissures pour retrouver de bonnes réserves d’eau en profondeur. On dit des argiles qu’ils apportent fertilité, amplitude et tannins. Quant au tuffeau, il est gage d’élégance, de fraîcheur et de minéralité.

Topographie et climat jouent également un rôle essentiel en matière de terroir. Les terrasses alluviales et flancs de coteaux saumurois sont caractéristiques de ce que l’on appelle ici la douceur angevine. Véritable enclave climatique, la région bénéficie de légers reliefs plus à l’Ouest et de l’influence méridionale Sud-Est qui viennent protéger du climat océanique humide de la côte atlantique, en y apportant ensoleillement long et pluviométrie discrète. Plus chaud, plus sec et peu contrasté, ce microclimat ouvre une fenêtre idéale pour l’expression des cépages chenin et cabernet franc. La légère altitude, en surplomb de la Loire et la multiformité des pentes et talus complètent cette typicité climatique, garantissant un parfait ensoleillement et favorisant l’écoulement des eaux de pluies.

Travail de la vigne
Sans le vigneron, le terroir est muet. A lui de le faire parler, de le mettre en valeur dans la conduite de sa vigne. Il s’agit d’observer, d’évaluer, d’accompagner la plante dans son environnement, de s’y soumettre souvent, d’intervenir parfois. Ces choses se transmettent, les spécificités du terroir saumurois ont façonné les techniques et savoir-faire locaux depuis des siècles. Elles se réinventent aussi…

A la vigne, ne sont utilisés ni désherbants, ni engrais et pesticides de synthèse. La production est fondée sur le respect du vivant et des cycles naturels, c’est un travail attentif aux interactions des écosystèmes.

Le contrôle des adventices vient d’un entretien raisonnable des sols. Pour limiter les travaux mécaniques et l’érosion des sols, des couverts végétaux sont mis en place. Le promeneur croisera une riche diversité d’espèces végétales dans les rangs du Domaine du Valbrun : de la vesce, du trèfle, de l’avoine, de la phacélie, de la féverole… Ces couverts sont vivants, ils réintroduisent une biodiversité foisonnante au milieu de longs rangs parfois un peu endormis.

Entre les rangs, hommes et femmes se relaient tout au long de l’année pour effectuer les précieux travaux de plantation, d’arrachage, de semis, de soin et de taille, de tire du bois, d’accolage, d’ébourgeonnage, d’effeuillage, etc.

La dernière étape sera de choisir le moment de la récolte. Choix difficile… L’effervescence des vendanges marquent l’accomplissement du labeur de l’année. Ensuite commence la vinification et le travail au chai, il faut transformer le fruit en vin.

N47°14'2.638" E0°0'28.841"        °C      
N47°14'2.638" E0°0'28.841"   
°C
 
mm/3h